[trans]construction

Quand les Journées Nationales de l’Architecture rencontrent le Festival Mougeasses !
L’exposition « 5 ArtistEs / 5 ArchitectEs » crée les conditions de la rencontre et du dialogue entre des plasticiennes et des architectes. Cinq regards d’artistes femmes sur cinq architectures créées par des femmes. « 5 ArtistEs / 5 ArchitectEs » est une exposition coproduite par l’association USBDY! et la Maison de l’Architecture de Poitiers en Nouvelle-Aquitaine.

C’est sous l’appellation Mougeasses (fille impertinente en patois saintongeais) que l’association USBDY! organise son festival. La programmation mélange expositions et spectacles vivants avec comme point commun la valorisation du travail artistique féminin et, en filigrane, la défense des droits des femmes.

Les œuvres originales font écho, réinterprètent ou détournent des réalisations architecturales de Poitiers et ses environs.
Avec les artistes et architectes :
Marine ANTONY & Claudine GAUDIN / la délégation régionale du CNFPT
Odile DRUHEN & Bénédicte MEYNIEL / la restructuration du parking « Hôtel de Ville »
Anaïs GASTINEAU & Sylvie FOUCHÉ / la résidence sociale « La Chauvinerie »
Aurélie MOURIER & Céline FAVREAU / la Médiathèque de Lencloître
Floriane MUSSEAU & Geneviève SABELLE / la Médiathèque de Vivonne

À l’image d’une architecte respectant un cahier des charges précis pour concevoir un projet, Floriane s’est imposé un protocole de création spécifique pour ce projet.
Partons de ce qui est là, ce qui est déjà construit. En étudiant les plans 2D fournis par l’architecte Geneviève Sabelle, elle a identifié et tracé 20 formes géométriques représentant les différentes surfaces intérieures de la médiathèque (12 au rez-de-chaussée et 8 au premier étage).

En traçant chacune de ces formes à main levée avec de la mousse expansive, elle crée une structure qui échappe à la rigueur des lignes droites et des angles droits. L’assemblage aléatoire de ces différentes formes créé une nouvelle entité évoquant un dialogue entre la rigueur des structures traditionnelles et la fluidité de l’improvisation. Chaque courbe, chaque torsion devient le reflet d’une intention de transformer et de réinterpréter l’espace.
Le plâtre, en tant que matériau ancestral, évoque l’héritage et la durabilité des constructions, tandis que le ruban de masquage, souvent lié aux travaux de peinture et de bricolage, peut être perçu comme un symbole de modernité et de transformation.

Les étapes de création:

La série des monotypes invite également à imaginer l’architecture en tant que forme évolutive, à envisager les constructions non pas comme des structures figées, mais comme des organismes sensibles aux influences extérieures et à l’évolution des pratiques culturelles.
Clin d’œil à l’architecte Geneviève SABELLE passionnée par l’art roman et ses motifs.


Vue de l’exposition
Du 19 octobre au 30 novembre 2024
Entrée libre du mercredi au samedi de 14h00 à 18h00